Reproducteurs Page 3 : magnétophones à K7

Devenu norme mondiale en 1963, le génial brevet de PHILIPS a provoqué une véritable révolution en permettant la portabilité de la musique. Dès lors il devenait possible de composer son propre programme et de le trimballer n'importe où. Certes la qualité sonore n'était pas encore au rendez-vous avec une bande passante qui ne dépasssait guère les 8KHz, mais rapidement les constructeurs rivalisèrent d'ingéniosité pour améliorer les performances de ces petites machines jusqu'à leur donner accès au label Hi Fi avec une bande passante qui couvrait l'indispensable plage 20-20 000(cf le mythique Uher CR124 ou les platines de salon Nakkamichi, parmi les plus célèbres).
On ne peut passer sous silence la contribution essentielle de BASF, le fabricant de supports magnétiques qui inventa la bande Chrome (la fameuse touche Cr). Par la suite les fabricants de supports développèrent les multicouches (type III) puis les bandes métal (type IV).
Cette révolution s'accompagna d'une autre : le "walkman" de SONY.
Il aura fallu attendre le CD-ROM pour voir le déclin puis la disparition du petit ruban magnétique.
Pour la petite histoire, le grand perdant de cette gigantesque bataille fut Grundig qui mit sur le marché une cassette compacte très proche de celle de Philips, mais la firme hollandaise eut cette idée géniale de donner son brevet, avec pour contrepartie la possibilité pour Philips de piocher gratuitement dans la technlogie du licencié pour améliorer le système. A ce prix là, les choses ne trainèrent pas.